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françois bayrou - Page 5

  • MoDem – Le virage à droite en phase terminale

    Avec son ralliement presque acté à la grande majorité des listes LR-UDI pour les régionales, le Mouvement démocrate de François Bayrou vient de franchir un nouveau pas décisif dans son ralliement au pôle de droite.

    Créé en 2007, comme son peu illustre devancier, le Mouvement des démocrates, fondé en 1972 par Michel Jobert (1921-2002), ancien ministre des affaires étrangères de George Pompidou, le parti voulait se trouver «ailleurs», en dehors des clivages gauche-droite.

    Surtout, comme son prédécesseur, il avait été créé pour soutenir l’ambition d’un homme, ici François Bayrou, là Michel Jobert.

     

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  • Mais qu’est-ce que l’UDI va décider le 20 mars?

    Jean-Christophe l’a donc décidé et annoncé, c’est le 20 mars prochain que les militants de l’UDI vont se prononcer sur ce que va faire leur parti pour les présidentielles.

    Il a ainsi expliqué que «début janvier, nous lancerons en interne le débat sur l'élection présidentielle» et qu’il dira au mois de février «ce que j’en pense», estimant en outre que «toutes les opinions sont respectables» sur le sujet.

    Le président de la formation de centre-droit a ajouté que tout le monde devrait respecter le choix des militants une fois celui-ci fait, ce qui est, à la fois, une mise en garde et sans doute… un vœu pieux!

     

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  • Rentrée du Centre: une clarification nécessaire

    Où se positionnent l’UDI et le Mouvement démocrate?, telle est la question qui va dominer l’espace centriste français en cette rentrée politique.

    La conclusion d’accords entre la Droite et les partis centristes pour les régionales et les contestations internes plus ou moins importantes qui s’en sont suivies (pétition de frondeurs à l’UDI peu suivie par les militants, réprobation de nombreux militants de l’UDI et surtout du MoDem à propos de l’alliance avec Laurent Wauquiez en région Rhône-Alpes-Auvergne) s’inscrivent dans un débat plus large sur le positionnement des centristes et sur ce qu’ils sont ou prétendent être.

    Car la situation est bien problématique.

     

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  • Le cas Wauquiez ou le désastreux renoncement centriste

    Laurent Wauquiez est un homme politique dont l’ambition démesurée n’est guère différente de celles de beaucoup d’autres de ses coreligionnaires.

    Son cas n’intéressait jusque là la sphère centriste que par son double-jeu face à Jacques Barrot dont il est le successeur comme député de la Haute-Loire, dans une circonscription historiquement au centre.

     

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  • Le Centrisme et la «guerre de civilisation»

    Manuel Valls a raison, tout comme Nicolas Sarkozy et quelques autres: c’est bien à un problème culturel fondamental auquel nous sommes confrontés en matière de terrorisme islamique au-delà des terribles exactions faites par ces bandes de criminels qui tentent de mettre le monde à feu et à sang.

    Et le Centrisme avec ses valeurs de liberté et de respect, sa défense de la démocratie républicaine représentative et participative, sa vision d’une mondialisation humaniste ne peut qu’abonder dans ce sens.

    N’en déplaise à tous les bien-pensants qui refusent de parler de ce qui fâche depuis que la violence mais aussi toute une idéologie totalitaire venue du terrorisme en Algérie et au Liban mais aussi pratiquées par des Etats comme l’Iran des Mollahs, la Libye du fantasque Kadhafi ou l’Afghanistan des Talibans se sont structurées dans les années 1970-1990 et qu’elles ont trouvé un terrain favorable dans les communautés musulmanes à travers le monde et, notamment, dans les pays occidentaux.

     

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  • Lagarde, présidentiable ou marchand de tapis?

    L’UDI est-elle en train de justifier toutes les moqueries et les injures que déversent les adversaires du Centre depuis le Révolution française, à savoir que les centristes ne sont que des opportunistes sans grandes convictions, à la recherche du meilleur accord électoral, c’est-à-dire celui qui leur donne le plus d’élus et le plus de sièges dans le gouvernement, peu importe avec qui et sur quoi?

    Au vu de ce que l’on voit et de ce que l’on entend ces dernières semaines, beaucoup de sympathisants mais aussi de militants centristes sont en droit d’avoir quelques craintes.

     

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  • Vers une absence du Centre à la présidentielle de 2017?

    Même s’il est trop tôt pour affirmer qu’il n’y aura pas de candidat centriste à la présidentielle de 2017, tel n’est pas le cas pour se demander s’il y en aura un, tellement la candidature au poste suprême se prépare en amont et que nous sommes désormais à moins de deux ans du premier tour.

    Or, s’il n’est pas douteux que quelques uns pensent à se présenter et fourbissent leurs armes plus ou moins en secret, comme Jean-Christophe Lagarde ou François Bayrou, il y a malgré tout une probabilité certaine que le Centre soit absent de la compétition de 2017.

    Les derniers développements dans la sphère centriste semblent indiquer un scénario à plusieurs entrées qui aboutirait à un ralliement des principaux partis centristes à l’UMP et de quelques confettis politiques au PS.

     

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  • Espace centriste: Quel candidat pour 2017?

    Si l’on s’en réfère aux sondages et aux velléités de chacun, plusieurs candidats pourraient se positionner et revendiquer l’espace centriste en 2017.

    On trouve principalement, à droite, Alain Juppé, à gauche, Manuel Valls et au centre, François Bayrou, voire Jean-Christophe Lagarde.

     

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  • L’UDI peut-elle résister à l’UMP?

    Depuis  les élections municipales de 2014 et, surtout, les élections départementales de 2015, la pression de l’UMP pour que l’UDI se range à ses côtés dans toutes les élections à venir s’est accentuée.

    On comprend fort bien l’intérêt de l’UMP pour une alliance électorale dès le premier tour qui devrait permettre aux candidats de la Droite (et, subsidiairement, du Centre) d’arriver en tête devant ceux du PS et du FN, en particulier à la présidentielle mais pas seulement.

     

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  • Primaire UMP: Les bonnes raisons pour que le Centre n’y participe pas

    L’UMP a donc fixé les règles de sa future primaire qui lui permettra de choisir son candidat à l’élection présidentielle de 2017.

    Une primaire qui sera «ouverte» aux candidats centristes si ceux-ci souhaitent y participer.

    Cette annonce a déjà semé la zizanie chez les leaders du Centre, François Bayrou se déclarant opposé à toute participation, Hervé Morin y étant totalement favorable et Jean-Christophe bottant en touche, indiquant que cette question serait traitée plus tard…

    Au-delà des conditions «techniques» d’une candidature (parrainage, représentativité, etc.), c’est des conditions politiques qu’il convient de discuter pour savoir si les partis centristes doivent ou non s’y associer comme le veulent ardemment tous les responsables de l’UMP.

    On connait les raisons qui militent en faveur d’une candidature commune de la Droite et du Centre en 2017 tellement elles sont rabâchées du côté UMP et dans les médias.

    D’abord, une meilleure efficacité dès le premier tour de la présidentielle – puis aux législatives – qui éviterait la possible absence d’un candidat de droite au second tour, devancé par celui du PS et du FN au cas où les voix centristes viendraient à lui manquer (ce qui permettrait alors et par ailleurs de faire porter aux centristes l’entière responsabilité de l’échec d’une Droite incapable aujourd’hui d’être porteuse d’une véritable dynamique politique).

    Ensuite, une meilleure efficacité dans la mise au point d’un programme électoral commun Droite-Centre en vue d’une victoire qui semble inexorable puis d’un contrat de gouvernement qui s’appuierait sur ce programme.

    Enfin, un jeu gagnant-gagnant puisque l’UMP hériterait de la présidence de la république en tant que parti dominant de la coalition mais les partis centristes, eux, auraient droit à des lots de consolation importants avec l’élection de nombreux députés et des places de choix dans le gouvernement qui serait formé après les victoires à la présidentielle et aux législatives.

    Certes, ce n’est pas rien pour les partis centristes qui ne semblent pas à l’heure actuelle capables de faire un score conséquent à la présidentielle et qui devront nécessairement nouer des alliances aux législatives pour le deuxième tour.

    Mais de meilleures raisons militent pour que le Centre ne participe pas à cette primaire et qu’il en ressorte, tout comme la France, malgré tout, gagnant sur le moyen et le long terme.

    La première est évidemment celle de l’identité centriste et la deuxième, son corollaire, celle de son indépendance.

    La participation des partis centristes à la primaire de l’UMP (qui sera rebaptisée d’ici là «Les Républicains») est une perte, et de la première et de la seconde.

    Une perte d’identité puisque les candidats centristes, pour avoir une chance d’emporter la primaire (ce qui semble une évidence s’ils se présentent, sinon leur présence ne sert à rien d’autre qu’à servir la soupe à l’UMP et à faire croire qu’il s’agit d’une primaire Droite-Centre, ce qu’elle n’est pas en réalité), devront s’adresser à une population majoritairement de droite, donc de présenter un programme électoral sensé la séduire et non véritablement centriste qui n’aurait guère de chance de l’intéresser.

    Une perte d’indépendance parce qu’en se présentant à cette primaire, les partis centristes acceptent donc la perte d’identité dont on vient de parler mais aussi de s’en remettre à un parti tiers pour l’organisation de la désignation de leur candidat et de lier leur destin à celui de l’UMP quoi qu’il arrive.

    D’où un risque évident et important de vassalisation qui embarquera les partis centristes dans un processus de satellisation pour les cinq prochaines années après la présidentielle.

    La troisième raison est l’existence même d’un espace centriste au-delà des échéances de 2017.

    En abandonnant son indépendance (et son identité), les partis centristes réduisent de fait leur espace politique, tant en matière programmatique qu’électorale.

    Si voter pour le Centre revient au même que de voter pour la Droite puisque le candidat sera évidemment de Droite vu la supériorité de l’UMP dans cette alliance totalement déséquilibrée, alors les électeurs qui feront ce choix se demanderont pourquoi continuer à voter pour les partis centristes d’autant que ceux-ci auront adopté un programme commun avec le parti de droite vainqueur.

    Comment, en outre, affirmer sa spécificité, autrement que par des rodomontades ridicules et sans aucun effet genre Radicaux de gauche face au PS, alors que l’on a décidé librement de la mettre en retrait.

    Mais cela ne serait pas aussi problématique s’il ne s’agissait que de cuisine électorale.

    Car, c’est la quatrième raison et sans doute la principale, en abdiquant d’être un pôle politique indépendant, les partis centristes abdiquent de présenter leur projet et leur programme aux Français lors du premier tour de la présidentielle et de celui, par la suite, des législatives.

    Ils affirment donc, dès le départ, que leurs différences et leur originalité n’existent pas et, en tout cas, ne sont pas assez importantes pour être soumises à l’appréciation des électeurs.

    Rappelons-nous tout le mal que ce comportement a fait aux centristes lors de l’élection de 1995 où certains soutinrent Chirac et d’autres Balladur, deux hommes de droite, deux hommes de l’UMP.

    Car, en V° République, ne pas présenter un candidat à la présidentielle, élection-phare, que l’on s’en félicite ou qu’on le regrette, est un aveu d’inexistence politique même si cela permet de se garantir des postes futurs.

    Mais l’engagement politique n’est pas un engagement pour ceux-ci mais pour des idées.

    Si les centristes décident, dès le départ, de ne pas se battre pour les leurs, alors à quoi servent-ils?

    Bien sûr, ils prennent un risque mais celui-ci fait partie du courage politique, essentiel à la démocratie qui, pour fonctionner réellement, doit avoir le choix entre des projets politiques différents.

    Tout cela n’empêche nullement les coalitions et les unions pour le second tour.

    Actuellement, il semble que celle qui concerne les partis centristes se fera avec l’UMP.

    Pourquoi pas?

    Mais avant de s’allier avec un parti qui défend une vision politique différente, même si elle a des proximités avec la vôtre, vous devez aller au combat politique pour présenter cette dernière, la défendre et convaincre les électeurs qu’elle est la bonne pour eux et pour le pays.

    Quant à la crainte de voir un deuxième tour PS-FN, disons tout de suite que les centristes doivent également avoir la même crainte qu’un duel UMP-FN.

    La démocratie perdra effectivement si l’extrême-droite se retrouve qualifiée pour le second tour quelle que soit la configuration de celui-ci.

    Nous en sommes encore loin et, in fine, si la situation politique fin 2016-début 2017 montrait que le FN était en capacité d’éliminer le candidat de droite, il y aurait alors la possibilité pour l’UMP, l’UDI et le Mouvement démocrate de s’assoir autour d’une table de négociation pour la désignation d’un candidat commun et unique autour d’un véritable programme électoral Droite-Centre.

    Mais cette négociation n’aurait rien à voir avec l’abdication des partis centristes à désigner leur(s) propre(s) candidat(s) et d’adopter leur(s) propre(s) programme(s) en se fondant d’ores et déjà dans une primaire UMP qui n’est pas la leur et ne sera jamais la leur.

    Oui, à ce moment-là, ce sera une vraie négociation entre partenaires indépendants et ayant gardé, chacun, leur dignité politique.

    Et ça change tout pour les centristes et, surtout, pour le Centrisme, ce pourquoi les partis centristes se battent… ou sont sensés se battre!

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme